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La maison passive à ossature bois
La plupart des constructions qui souhaitent s’inscrire dans une logique de croissance verte et de respect de l’environnement utilisent du bois.
En effet ce matériau naturel est extrêmement efficace à la fois en terme d’isolation comme d’aération.
De plus il est très résistant (feu et intempérie) et est livré déjà traité contre les parasites et les mousses.
Ces atouts en font un allié parfait pour un squelette solide, esthétique et éco responsable. Il joue, de ce fait, un rôle important dans le développement durable.
De plus, la robustesse de l’ossature bois permet tout à fait de l’équiper de panneaux solaires et de pompe à chaleur.
L’impact sur la santé
En plus des économies que permettent les dispositifs de recyclage d’énergie il est prouvé qu’ils améliorent également la qualité de la vie.
Il suffit de faire une étude en prélevant des échantillons de nos intérieurs et de les faire analyser en laboratoire.
Les habitations actuelles sont polluées par des substances chimiques volatiles (trichloroéthylène et benzène principalement).
Les polluants en cause proviennent des meubles agglomérés, des peintures et des revêtements de sol. Ces matériaux sont fortement chargés en formaldéhyde qui n’est autre qu’un gaz cancérigène.
Encore des efforts à faire
Ces dernières décennies, les constructeurs ont axés leurs efforts sur une meilleure isolation thermique au dépend d’un intérieur ventilé. Ainsi, les pollutions microbiologique et chimiques ne s’évacuent pas et restent dans l’air ambiant et dans les organismes des habitants.
C’est sur la base de ce constat que des équipes ont commencé à développer les maisons passives à ossature en bois écologiques.
Des matériaux de construction écologiques
Les dernières avancées en terme d’isolation ont démontré que les parpaings et les briques creuses habituelles sont moins performantes. Cependant, toutes les briques ne sont pas à exclure et il est possible de réaliser une maison responsable mixte (bois et autre matériau).
Par exemple des briques en terre cuite épaisse (pour les murs porteurs et extérieurs) ou le béton cellulaire minéral (recyclable et sans déchet toxique).
Une maison passive à ossature bois est optimisée à tous les niveaux et offre solidité, souplesse et légèreté.
Une question de poids
Une maison conventionnelle pèse 5 fois plus lourd qu’une maison à ossature bois. Cela peut être un critère à prendre en compte selon la nature du terrain sur lequel elle sera construite.
Une maison légère a besoin de fondations moins importantes. Surtout que l’ensemble dalle / chape sont une des plus grosse dépense sur le devis du constructeur.
Le bois quant à lui est 15 fois plus isolant que le béton, surtout parce qu’il permet aux murs de respirer. Pour une maison mixte 100% écologique et recyclable, le bois peut être associé à la pierre, la terre crue ou la paille.
L’isolation végétale du toit
Après avoir connu le succès en Allemagne et en Suisse, elles arrivent en France : les maisons à isolation végétalisée. Cela peut paraître fantaisiste mais c’est très sérieux et surtout très efficace !
Cela consiste à recouvrir le toit et / ou les murs de végétaux qui vont protéger l’ossature bois de l’habitation. Les toits sont pensés pour recevoir de la végétation et sont en pents ou plats pour un rendu homogène.
Aussi étonnant que cela puisse paraître, les plantes vont renforcer et stabiliser le terrain avec leurs racines. Elles ont aussi un pouvoir absorbant pour neutraliser les eaux de pluie dans leur feuillage.
Utile à la nature
L’isolation végétale améliore l’atmosphère environnante et développe un écosystème sain et respectueux de la faune locale.
De plus, les végétaux constituent un excellent isolant phonique et thermique. Il crée une couche supplémentaire qui évite les amplitudes thermiques brutales.
Pour finir, cette même couche réduira nettement l’usure des matériaux de construction en les protégeant des agressions extérieures.