investir dans l'immobilier

L’investissement immobilier est-il un bon moyen pour gagner de l’argent ?

L’investissement immobilier, c’est un peu comme un jeu d’équilibre. Si l’on veut en tirer profit, il faut parvenir à mêler – tout en les harmonisant – emprunts et apports personnels, achats et reventes, choix du bien et souscriptions aux bonnes assurances. Si un tel mariage balancement-contrebalancement est obtenu, par exemple, dans un investissement locatif, alors vous bénéficierez des effets de levier – magie de la comptabilité – qui en seront issus et produirez ce faisant un revenu des plus intéressants.

La théorie de l’investissement locatif

En choisissant d’investir dans un ou plusieurs biens immobiliers, vous prenez une longueur d’avance sur tous les autres investissements que vous pourriez faire. En effet, cet investissement-ci peut se faire à crédit. Trois formes d’avantages se dégagent de ce paramètre :

  • Même si vous êtes jeune épargnant et que vous ne disposez pas de fonds conséquents, vous avez la possibilité d’investir dans l’immobilier en utilisant votre apport personnel comme argument et en planifiant un remboursement sur le long (voire le très long) terme
  • La location des biens immobiliers dans lesquels vous aurez investi rentabilisera celui-ci, mais elle ira même au-delà : en somme vous commencez débiteur, et vous finissez créditeur
  • Des formules d’assurance pour l’immobilier telle l’assurance MAAF existent et proposent des options véritablement intéressantes pour le loueur que vous êtes

Vous vous posez peut-être la question de la raison pour laquelle un investissement locatif s’avérera, à terme, rentable. Techniquement, c’est très simple. Mettons que vous achetiez un bien pour 1000 euros (exemple volontairement surréaliste !). Vous justifiez d’un apport de 200 euros, que vous présentez à un établissement bancaire, et demandez un crédit de 800 euros. Votre apport combiné au prêt vous permet de réunir la somme de 1000 euros nécessaire à votre investissement. Jusque-là, tout va bien.

Maintenant, ce prêt de 800 euros, vous allez le rembourser. Le remboursement se fait de manière progressive. Cette progression se traduit par un taux. Mettons que ce taux soit à 4%. 4% de 800 euros donnent un total de 32 euros. Vous devrez donc – en théorie – rembourser 32 euros par mois jusqu’à ce que « l’ardoise soit effacée ».

Il faut cependant prendre en compte le fait que, tout au long du prêt, vous n’allez en réalité payer que les intérêts s’y ajoutant. Le capital quant à lui sera remboursé en une seule fois, à la fin du prêt. Cliquez ici pour mieux comprendre ce en quoi consistent les intérêts. En bref, vous vous retrouvez débiteur, pendant une période définie, de l’établissement bancaire qui vous épaule dans votre projet d’investissement locatif.

Pourquoi l’investissement immobilier locatif peut rapporter gros

En clair, l’investissement locatif consiste en tout le mécanisme que nous avons décrit ci-dessus. Mais il ne s’arrête pas là ! Car il convient ensuite de louer votre bien. Reprenons l’exemple du bien à 1000 euros. Vous parvenez à le mettre en location pour 80 euros par an, soit 8% du prix d’achat. À ces 8% qui vous reviennent, vous extrayez les 4% de prix d’achat que vous devez (32 euros), plus les frais de gestion et d’entretien, qui seront par exemple de 20 euros. Vous déduisez donc 52 euros de vos 80 euros et il vous en reste 28, soit 2,8%.

Si les choses devaient s’arrêter là, l’investissement locatif ne vaudrait pas le coup. Mais réfléchissons un peu : c’est 2,8% sont calculés par rapport à ce que vous devez. Lorsqu’ils sont reliés à votre apport personnel qui, rappelons-le, était de 200 euros, ce taux est nettement revu à la hausse. C’est ce que l’on appelle communément l’effet de levier. Cet article vous aidera à explorer le sujet plus en profondeur.

En définitive, il transparaît clairement que l’investissement immobilier dans un but locatif est rentable, mais uniquement sur le long terme. Car pour que cet effet de levier soit actionné proprement, il faut laisser passer le temps du remboursement. Mais après tout, ne dit-on pas que la patience est la plus grande des prières ?