Astuce / DIY / Rénovation

Comment choisir un couteau pliant ?

Contrairement aux couteaux fixes, les modèles de couteaux pliants se glissent facilement dans une poche ou dans un sac. Autrefois le couteau des bergers, il est aujourd’hui idéal pour un aventurier, pour aller à la pêche ou à la chasse voire pour improviser un pique-nique ou tout simplement pour un usage quotidien. Le couteau pliable est tout simplement maniable et fiable. Pour autant, il convient d’opter pour un objet d’exception et, le couteau Laguiole fait office d’excellence dans le domaine. Façonnée avec savoir-faire, la Maison Laguiole forge des lames d’exception, guilloche des ressorts ou cisèle des platines … pour le plus grand bonheur des amateurs de couteaux, mais aussi pour celles et ceux qui souhaitent un couteau personnalisé. Entre raffinement et tradition, comment faire la différence et bien choisir un couteau pliant Laguiole ? Éléments de réponse.

Les critères pour choisir un couteau pliant

Il y a plusieurs éléments qui entrent dans la conception d’un couteau et chacun d’entre eux a son utilité. Pour bien choisir son couteau pliant ou bien pour l’offrir, il faut les prendre en compte. Gros plan.

La dimension

Il existe différents types de couteaux : qui varie entre 7 et 13 centimètres environ. Bien que le choix porté pour tel ou tel couteau est en lien avec son usage, c’est surtout la taille de la paume de la main qui est le critère de choix. Effectivement, il ne faut pas que le couteau soit trop grand ou bien trop petit par rapport à la taille de la main. C’est pourquoi il est judicieux d’opter pour une longueur de 9 centimètres pour les petites mains et de préférer une dimension de 12 centimètres pour les plus imposantes notamment.  

La lame

Là encore, il existe différents types de lames en fonction de l’utilisation du couteau pliant. Toutes ne sont effectivement pas tranchantes. Il existe principalement trois types de lames. La « lame carbone » est la plus classique et la moins chère, la « lame Sandvik » est la plus courante et la plus résistante dans le temps, la « lame damas » est une lame d’exception forgée par un forgeron. Bien entendu, il existe aussi une « lame inox » qui ne rouille pas. 

Le choix de la lame est important. Elle se doit d’être dure et assez robuste pour l’usage pour lequel le couteau est destiné. Le choix porté sur sa composition dépend aussi de l’envie ou non d’avoir/d’offrir un couteau d’exception. Dans tous les cas, la lame s’entretient et s’affûte pour conserver sa robustesse et sa longévité. 

Le manche

Enfin, le manche va donner la forme, mais aussi le design au couteau. Palissandre, bois de rose, bois d’olivier, genévrier, bois d’amourette, corne, os d’animal ou encore métal et papier recyclé, le choix du matériau dépend là encore de l’utilisation du couteau. Certains manches étant plus adaptés à la cueillette des champignons qu’à l’art de la table par exemple. C'est donc une affaire de goût et d'envie.

Les détails

D’autres points sont également à prendre en compte lors du choix d’un couteau pliant. Des petits détails certes, mais qui confèrent au couteau une certaine esthétique.

Le ressort est la pièce maîtresse. Sa qualité, mais aussi son montage ont une incidence sur la longévité du couteau. Des ornements composés de lignes qui se croisent avec des motifs plus ou moins stylisés viennent alors décorer le couteau. D’un modèle à l’autre, ce guillochage peut être fait main ou réalisé par une machine, être simple ou bien complexe. Décoré ou non, il est composé d’un petit ressort qui supporte la fameuse abeille. À gauche et à droite du ressort, les platines supportent les deux parties du manche. Elles peuvent ou non présenter des mitres en leurs extrémités. Les mitres étant alors bien plus que de simples éléments décoratifs, puisqu’elles renforcent la solidité du couteau. 

Abeille ou mouche, cette décoration célèbre fait couler encore aujourd’hui beaucoup d’encres. D’après une légende, c’est une abeille. Il s’agirait alors d’un emblème impérial venant récompenser la bravoure de ceux qui sont servis au combat sous Napoléon. Pour d’autres, il s’agirait d’une mouche qui proviendrait d’une déformation de langage voire tout simplement du fait que la mouche est le nom donné en coutellerie à la pièce servait autrefois à refermer la lame. Quoi qu’il en soit, cette pièce métallique peut être forgée dans le ressort de manière traditionnelle ou tout simplement soudée au ressort dans la fabrication dite industrielle. Les puristes opteront bien entendu pour l’option faisant partie intégrante du ressort. 

Pour finir, le tire-bouchon est certes facultatif quoiqu’il contribue à l’esthétique générale du couteau pliant et, confère au couteau pliant, une utilité supplémentaire. Pour autant que les bases de la dégustation d'un vin soient bien acquises et le soient en toute modération, sans abus …